¿ Mais où loger ¿
Tous les endroits ne plaisent pas à Faby et puis il y a beaucoup de petits villages qui ont l'air abandonné mais où l'on remarque quelques objets récents et voilà que l'on tourne en rond.
Michel qui "grogne" car il est fatigué de rouler
On arrive à Colchane le dernier village du Chili, où l'on pensait faire le plein d'essence ; hélas !
3 X hélas ! pas de pompes d'essence
Il nous reste 1/3. Il faut faire le plein, on se renseigne auprès d'un camionneur, on est juste à 200 mètres d'une station mais c'est en Bolivie . . .
On passe tout doucement la frontière ; personne ne vient pas de cachet de sortie du Chili, ni d'entrée en Bolivie !
On aperçoit la pompe, on y fait vite le plein, puis demi-tour vers le Chili .
20 H 31, la frontière ferme sous nos yeux ébahis, le douanier se fâche, il ne veut pas nous laisser passer. . .
Aie aie, on va devoir dormir sur place avec tous les Boliviens et camionneurs. De plus, l'endroit n'a pas l'air très sûr AIE aie. . .
Michel voit un 4X4 qui passe par le côté, malgré nos craintes de tomber sur une mine anti-personnelle, nous nous dirigeons vers cette route secondaire.
On demande à des Boliviens qui nous disent que l'on ne sait pas passer et puis d'un air discret, ils nous font signe de continuer .. . ..
Arrivés aux barbelés où il y a un passage, nous nous faisons arrêter par les carabiñieros qui sortent à 4 de leur auto.
Ouf, ils sont gentils eux et vu notre air depité et nos explications (même Pat s'y est mis !) ils nous laissent passer MERCI
Le stress évacué ; on trouve un coin au milieu de nulle part entre 4 chemins, les filles installent courageusement les tentes. Il faut avouer qu'il fait très froid, avec un vent froid qui descend de la montagne de 6.000 m.
On est sûrement à plus de 4.400 m. Michel fait vite le souper dans le coffre du 4X4 et l'on mange tous à l'intérieur du véhicule.
Nous avons vite replier car toujours autant de vent mais il se réchauffait au fil des minutes mais toujours 15°.
Nous avons été à la recherche d'un geyser mais tous nos efforts ont été vains. C'est pourquoi, nous avons pris la décision de revenir sur Iquique un jour plutôt que prévu.
Signé : FABY qui vous envoie un rayon de bonheur ensoleillé
vla ti pas que nos condors se prennent pour des aficionados du tout chemin, hum que d'aventures à raconter... à bientot dans nos froides contrées.
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